Le 1e juillet, les collectivités réunies dans le groupe de travail AMARIS ont fait le point sur les dispositifs d’accompagnement des travaux riverains : avancement, freins et points de blocage. Elles ont ensuite participé à une réunion d’échanges, organisé par la Métropole de Lyon, entre les artisans, les diagnostiqueurs et les experts (INERIS et CEREMA).
Le financement, nerf de la guerre
- L’absence d’avance du crédit d’impôt reste un frein indépassable.
- Le financement des diagnostics au-delà de 140 mbar pose problème.
- L’enveloppe budgétaire est parfois insuffisante pour financer les travaux, notamment en zones exposées à des effets de forte intensité.
Des difficultés techniques sur le terrain
- Malgré l’existence de différents guides techniques, les artisans rencontrent de nombreuses difficultés dans la mise en œuvre des travaux. Par exemple, les artisans ont des difficultés pour trouver des fenêtres respectant les recommandations du guide « Fenêtre 50-140 mbar ».
- Dans les logements collectifs, les sas et les parties communes sont complexes à traiter.
- Les opérateurs logements, les diagnostiqueurs, les artisans s’interrogent sur leurs responsabilités et souhaitent pouvoir disposer d’éléments relatif à la priorisation des travaux.
Une ingénierie encore à roder
- Peu d’opérateurs logements sont qualifiés pour répondre aux appels d’offres.
- Les bouquets d’opérations (travaux PPRT et amélioration de l’habitat ou lutte contre la précarité énergétique) nécessitent une lourde ingénierie pour un résultat « décevant ».
- Les délais de restitution des diagnostics et de consultation des entreprises sont trop longs. Si la réalisation des diagnostics n’est pas succédée rapidement par des travaux, cela entraine de nombreuses pertes en ligne.

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En France, malgré un contexte règlementaire précis et des capacités technologiques importantes, l’alerte pèche encore, dans de nombreuses situations, à initier rapidement le déclenchement des opérations de gestion de crise. Quels que soient les risques (inondation, tsunami, séisme, industriels, etc.), les retours d’expériences témoignent de difficultés à lancer les interventions. La question des moyens utilisés pour l’alerte se pose évidemment. En France, les sirènes restent le moyen privilégié de transmission, alors qu’elles ne sont pas systématiquement entretenues et audibles.
Point de blocage n°1 : Avance du crédit d’impôt 



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Cette étude dresse l’état de lieux des services de secours, en se fondant sur l’évolution des équipements à leur disposition, un indicateur pertinent pour mesurer l’état des organisations de secours. Il ressort une fragilisation des services de secours. Elle est liée à des facteurs économiques et réglementaires tels que :

Le PPRT de la Vallée de la chimie, approuvé le 19 octobre 2016, a été annulé par une décision du tribunal administratif de Lyon, en date du 10 janvier 2019. La décision ne prendra effet que dans un délais de 2 ans. Le ministre de la Transition écologique et solidaire fera appel de ce jugement.