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23/09/15

Saint-Genis-Laval / Chaponost : 4 ateliers pour des outils au service des entreprises et des collectivités

De mars à septembre, nous nous sommes appuyés sur l’expérience de 5 entreprises volontaires de la zone d’activités située autour d’ADG pour identifier leurs besoins en termes d’accompagnement et d’informations pratiques pour prendre en compte les risques industriels.

Ainsi, nous avons rencontré, durant les mois d’été, RANDY, PROFORM, SYMATESE, Optique Participations et SAMSE afin de dresser un état des lieux de leurs capacités actuelles sur le sujet. Ces entreprises sont situées dans les zones « bleu foncé » et « bleu clair » du PPRT approuvé le 12 décembre 2014.

20150921_134502 SOCOTEC et le CEREMA au côté de PROFORM et RANDY.

Une journée de restitution et de travail, organisée le 21 septembre, a réuni une quarantaine de personnes aux compétences et fonctions complémentaires pour traiter autant du besoin d’information sur les scénarios d’accidents potentiels du site Seveso seuil haut ADG que des modalités de gestion de crise et de l’application des consignes de sécurité à transmettre aux salariés.

Ainsi, services de l’Etat (DIRECCTE, DDT), collectivités territoriales, entreprises concernées, entreprise à l’origine du risque (ADG), experts (CEREMA, SOCOTEC, Ingeco) se sont répartis en ateliers sur quatre sujets complémentaires : 1. L’information des entreprises sur les risques industriels et le PPRT / 2. L’information des salariés au sein des entreprises / 3. La mise en œuvre de mesures organisationnelles et de travaux de protection des salariés / 4. Les modalités pratiques et financières pour la réalisation d’études préalables à la réalisation de travaux de protection.

20150921_134524 CCVG, Fédération d’entreprises SOLEN, le SPIRAL, Grand Lyon Métropole, AMARIS, Chaponost, la CCI, représentés pour travailler sur l’information à transmettre aux entreprises de la zone d’activités.

Nous avons pu identifier l’un des sujets le plus complexe à traiter : quels sont les critères qui permettront au chef d’entreprise de s’orienter vers des travaux ou des mesures organisationnelles ? Les travaux devront-ils concerner l’ensemble du bâtiment ou seulement le lieu de mise à l’abri des salariés ? Il a en outre été rappelé par la DIRECCTE que le chef d’entreprise a une obligation de résultat en matière d’information et de protection des salariés au titre du code du travail.

Le travail se poursuivra collectivement pour clarifier ces derniers points et mettre en place une stratégie de prise en compte du risque industriel dans la zone d’activités.

Sandra Decelle-Lamothe & Sophie Maitre (prévention des risques majeurs et professionnels).