La mission Territoires d’industrie, lancée à l’automne 2018 par le Gouvernement avec le soutien du CGET et de la Direction générale des entreprises, a pour objet d’accélérer le développement des territoires à forts enjeux industriels. Ainsi, 124 territoires, identifiés par les régions et intercommunalités comme présentant une identité et un savoir-faire industriels, bénéficieront d’un accompagnement spécifique de la part de l’État. Celui-ci se traduira par une concentration de moyens humains et financiers : 1,3 milliards d’euros seront investis dans des dispositifs en faveur de la redynamisation du tissu industriel, du soutien à l’emploi local et à l’innovation, et à la simplification des démarches administratives des entreprises.
Parmi les leviers d’actions identifiés dans le cadre de cette mission, figure le renforcement de l’animation et de l’ingénierie déployée sur certains territoires. Les réflexions ont en effet été nourries par les exemples de sites plates-formes PPRT disposant déjà d’une animation, tels que la plate-forme PIICTO à Fos-sur-Mer, ou encore sur la plate-forme du Havre, où l’association Synerzip-LH porte des projets collectifs entre les entreprises. La mise en place d’une gouvernance et de moyens dédiés est perçue comme un facteur d’attractivité pour les PME. Elle permet en effet de faciliter la mutualisation de moyens, d’équipements et de statuts, et est donc source d’économies d’échelles.
Pour les plates-formes industrielles, une nouvelle étape est en cours depuis leur reconnaissance dans la loi PACTE. L’objectif est de pouvoir reconnaître réglementairement l’existence de ces biotopes et d’aller plus loin vers une approche la plus unifiée possible des plates-formes, y compris sur le plan administratif. Les acteurs peuvent désormais s’appuyer sur un support législatif. Les décrets d’application devraient être travaillés en 2019.
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« La mesure alternative permet aux activités qui ont la possibilité de protéger les personnes par d’autres moyens (notamment organisationnels) de ne pas être obligées de partir. »




>Fiche expériences –
Cette démarche consiste à renforcer les échanges via un cycle de rencontres et de visites de terrain. Le travail a commencé le 20 octobre lors d’une rencontre où les collectivités ont pu faire état, en présence de la DGPR, d’une représentante de l‘UIC et de l’association Synerzip-LH, de leurs situations, des actions déjà entreprises, des freins repérés, etc. Un groupe de travail dédié a été constitué : il se réunit chaque trimestre pour approfondir certaines pistes de travail, orienter la démarche et la production de documents.
Parmi les documents produits dans le cadre de cette démarche, ce sont les fiches expériences qui rendront compte, de façon synthétique, des bonnes pratiques développées dans les territoires. Ces fiches, actuellement en cours de production, prendront la forme de documents opérationnels et seront publiées régulièrement sur notre site internet.

Ce recueil très synthétique est présenté sous forme de fiches à remplir. Chacune contient les informations à connaître. Les 17 fiches sont organisées autour de 3 axes :
AMARIS et l’INERIS, avec le concours de la Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR) du Ministère de la Transition écologique et Solidaire (MTES) et en collaboration avec l’Agence EDEL et le CEREMA, publie un Résiguide s’adressant aux dirigeants des entreprises riveraines des établissements à haut risque, en zones bleues* d’un PPRT, afin de leur proposer des pistes pour améliorer la sécurité de leurs salariés.
Se protéger face aux risques industriels – Entreprises riveraines de sites Seveso Seuil Haut
Activités économiques et risques industriels – Répondre aux obligations légales de protection
A l’occasion de la parution du Résiguide à destination des entreprises, AMARIS a produit un