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02/06/17

Afficher le risque et les consignes

L’affichage des risques est une étape incontournable de la prévention des risques.
Quels que soient les effets (thermique, toxique et/ou de surpression) susceptibles d’impacter votre entreprise, l’information des salariés et des visiteurs est impérative afin qu’ils connaissent la conduite à tenir en cas d’alerte.

L’affichage des risques est une façon simple d’informer les salariés et les visiteurs sur les consignes de sécurité en cas d’alerte dans l’entreprise. Cet affichage peut présenter :
des consignes générales concernant l’ensemble du personnel et des visiteurs afin de décrire l’organisation des actions dans l’établissement en cas d’alerte ;
des consignes spéciales s’adressant à des personnes désignées pour diffuser l’alerte, encadrer des visiteurs, mettre en sécurité des installations, recenser les personnes dans le local de protection, etc.

Télécharger – l’affiche d’information
Cet exemple constitue une base qui doit être adaptée aux risques encourus dans l’entreprise.

> Télécharger l’affiche d’information au format pdf
> Télécharger l’affiche (format modifiable)

 

 

 

 

 

Télécharger – les pictogrammes
> les pictogrammes illustrent des consignes à suivre en cas d’alerte. Il n’existe pas de pictogrammes officiels.

Les pictos que nous vous proposons sont classés selon un code couleur :
*violet : les informations extérieures à votre entreprise ;
*vert : les actions à faire par tous ;
*bleu : les « missions » spécifiques confiées à certains de vos salariés telles que la diffusion de l’alerte, la mise en sécurité des installations, le recensement des personnes, etc.
*rouge : les interdictions.

 

 


30/11/16

PPRT du Havre et activités économiques

Le contexte spécifique du Havre
Le PPRT du Havre est fréquemment qualifié de « gros PPRT ». La zone industrielle comprend de nombreux sites Seveso seuil haut (16 établissements). En outre, le périmètre impacté est urbanisé (environ 300 habitations) et concentre une zone économique dense (environ 250 entreprises).

La zone industrialo-portuaire du Havre est également classée comme étant une «plate-forme». A ce titre, elle bénéficie de règles PPRT différentes et, depuis 2013, les acteurs (industriels, État, collectivités, CCI, Grand Port Maritime) travaillent sur une gouvernance collective de la sécurité. Ils ont créé, en 2015, l’association Ensemble pour la sécurité de la zone industrialo-portuaire du Havre (E-SECUZIP LH).

Le règlement PPRT du Havre, approuvé en octobre 2016, spécifie que les entreprises impactées répondent aux obligations :
•    si elles adhèrent à cette association ;
•    si elles mettent en place un plan de mise à l’abri – activités économiques (PMA-AE).

Les entreprises riveraines ont donc une feuille de route (organiser la protection des personnes présentes sur leur site par la mise en œuvre de mesures organisationnelles) et un interlocuteur désigné pour les accompagner (l’association E-SECUZIP LH).

Depuis l’ordonnance PPRT de 2015, la possibilité de mettre en œuvre des mesures organisationnelles est désormais laissée aux entreprises riveraines (site plate-forme ou non) : la zone du Havre est donc un exemple à suivre pour l’ensemble des PPRT.

Le plan de mise à l’abri (PMA), une réponse organisationnelle
Le règlement PPRT précise le contenu du PMA. Il doit comprendre la formation des personnes, la description des moyens de mise à l’abri, la participation régulière à des exercices communs avec les établissements Seveso, la nomination dans chaque entreprise d’une personne chargée de la mise à jour du PMA, etc.

L’ensemble des mesures à prendre est décrit dans un recueil de conseils, compatible avec le Plan Particulier d’Intervention (PPI) et validé par la préfecture. Il est composé de fiches organisées en 3 grandes thématiques : les aspects pédagogiques, les mesures à prévoir et enfin les éléments opérationnels en cas de déclenchement du plan de mise à l’abri. Ces fiches devront être complétées et adaptées par le responsable d’entreprise pour assurer la traçabilité de ce qui a été décidé et fait, et pour informer les parties prenantes.

Ce recueil a été élaboré conjointement avec l’AEPJR, l’association des industriels de Port-Jérôme. Sur ce territoire, le PPRT, approuvé en août 2014, repose également sur la mise en place de PMA et l’accompagnement de la mise en œuvre du PPRT dans les entreprises riveraines par une association. Les deux associations se sont donc rapprochées pour travailler ensemble, échanger sur leurs expériences et s’appuyer sur des exemples concrets tel que celui de l’entreprise Safran Nacelles au Havre.

L’entreprise Safran Nacelles a, sur une base volontaire, anticipé la démarche en concertation avec la ville de Gonfreville-l’Orcher et le site Seveso. Elle a identifié 22 salles de mise à l’abri et posé une signalétique pour permettre aux personnes présentes sur leur site (environ 2 000 personnes et une trentaine de bâtiments) d’y accéder le plus rapidement possible. Cette signalétique reprend celle qui est utilisée par la commune de Gonfreville.

Des associations d‘entreprises, animatrices de la mise en œuvre des PPRT

Sur les sites pilotes RESIRISK, le besoin qu’ont les entreprises d’être accompagnées pour mettre en œuvre leurs obligations a été bien identifié. Concrètement, elles ont des difficultés à comprendre ce que l’on attend d’elles et ne savent pas à qui s’adresser. Sur les sites du Havre et de Port Jérôme, deux associations jouent ce rôle d’accompagnateur et travaillent régulièrement ensemble avec plusieurs objectifs :
•    harmoniser les pratiques (des entreprises se retrouvent sur les 2 zones industrielles) ;
•    développer une dynamique locale parallèle ;
•    profiter du retour d’expérience ;
•    être force de proposition auprès des partenaires.

Port-Jérôme – AEPJR

L’AEPJR a été créée en 1972 sous l’impulsion des industriels et des collectivités. C’est un lieu de dialogue qui comporte aujourd’hui 27 membres. Elle est présidée par le responsable sécurité environnement de la plateforme Exxon Mobil. Elle a pour objet l’étude des questions de sécurité, d’hygiène et d’environnement dans leur aspect technique, juridique et social afin d’améliorer l’efficacité de ses membres et de proposer des solutions concrètes aux administrations concernées.

Aujourd’hui, elle accompagne la mise en œuvre du PPRT notamment via :
•    une aide des entreprises riveraines pour la mise en place de leur plan de mise à l’abri ;
•    un plan de communication d’urgence qui permet aux entreprises Seveso seuil haut d’informer les entreprises       riveraines dès le déclenchement du POI.

En savoir +

Le Havre – E-SECUZIP LH

Cette association a été créée en 2015. Son conseil d’administration est composé de 9 entreprises seveso, 6 entreprises impactées et le Grand Port maritime du Havre.

Le PPRT est à l’origine de la création de cette association qui a pour objectif de préserver la sécurité des intervenants de la zone industrielle et portuaire tout en répondant aux obligations du PPRT.

Contact : coordinateur@e-secuzip-lh.fr


17/10/16

PPRT et activités économiques

plaquette

AMARIS et l’INERIS, en collaboration avec l’Agence Edel et le CEREMA, ont travaillé à la rédaction d’un Résiguide s’adressant aux dirigeants des entreprises riveraines des établissements à haut risque, en zones « bleu » d’un PPRT, afin de leur proposer des pistes pour améliorer la sécurité de leurs salariés.

 

Ce document rassemble, d’une part, des éléments de vulgarisation adaptés à la réalité des entreprises et à leur niveau de connaissance et, d’autre part, des éléments plus techniques développés par l’INERIS et s’adressant plus particulièrement aux experts de la question. Il comprend 3 niveaux :
> un niveau de sensibilisation ;
> un niveau intermédiaire, pour passer à l’action, les informations fournies étant plus techniques ;
> un niveau expert destiné aux bureaux d’études et aux personnes ayant une bonne connaissance du risque industriel.

Vous pouvez d’ores et déjà télécharger
la plaquette qui correspond
à la partie 1 du document.

Le Résiguide est, quant à lui, en cours de finalisation et paraîtra prochainement.

 

Rappel – Le projet RESIRISK
Porté par l’association nationale des collectivités pour la maîtrise des risques technologiques majeurs (AMARIS), avec le concours de la Direction Générale de la Prévention des Risques au Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, le projet RESIRISK vise à produire des outils, notamment des guides, destinés aux entreprises et aux collectivités afin qu’elles soient en capacité de mettre en œuvre les PPRT.

Nous remercions l’ensemble des partenaires du projet :
Agence Edel, Bordeaux Métropole, Caisse des dépôts et consignations, CCI de Lyon Métropole, CEREMA, CFDT, Communauté de communes de la vallée du Garon, Communauté urbaine d’Arras, Direction Générale de la Prévention des Risques technologiques – MEEM, ENTPE, Fédération SOLEN, FFB, Grand Lyon Métropole, INERIS, Master Altervilles, Région Rhône-Alpes Auvergne, Salaise-sur-Sanne, UIC, UFIP, Université du WUR (Pays-Bas).


17/06/16

Une première

fenetre2Le bâtiment Delta a été renforcé pour résister à un effet surpression de 112 mbar. Et il ne ressemble pas à un blockhaus ! Techniquement, pour répondre aux objectifs de performance du PPRT, la façade du bâtiment la plus exposée a été recouverte d’une « seconde peau » en bois avec fenêtres intégrées.

Pour parvenir à ce résultat qui, on l’espère, servira d’exemple
à d’autres projets, ce projet a mobilisé de nombreux intervenants et des moyens importants. Il a, notamment, fallu trouver un constructeur de fenêtres qui accepte de concevoir des menuiseries sur mesure et, ensuite, effectuer des essais à taille réelle en tunnel.

Les coûts liés au renforcement PPRT sont aujourd’hui difficiles à évaluer car ces travaux s’intègrent dans un projet plus global d’éco-réhabilitation du bâtiment Delta. Ce projet, nommé AERIDE, visait un double objectif : protéger les salarié du site et rendre le bâtiment moins consommateur d’énergie. Pour y répondre, le choix retenu a été de tester en grandeur nature un mur bois en matériaux biosourcés intégrant une menuiserie bois alu et un système d’isolation thermique par l’extérieur à base de fibre bois. La réhabilitation du bâtiment Delta a coûté environ 2,2M€ et a bénéficié de subventions de l’Ademe, de la région Rhône-Alpes, etc.

Les caractéristiques du bâtiment
         > superficie : 3900m2
         > destination : tertiaire
         > 4 niveaux
         > construction : années 60
         > structure : béton-poutre

Lire le communiqué de presse Solvay inaugure son bâtiment administratif de Saint-Fons


26/05/16

A quoi sert Batirsûr ?

batirsurAvec l’ordonnance d’octobre 2015, les règles qui s’imposent aux entreprises impactées par des prescriptions de travaux sont désormais plus souples. En revanche,
pour « l’urbanisation future », rien n’a changé.
Lorsque les règlements autorisent des extensions ou constructions de bâtiments, ces derniers doivent tenir à l’aléa et répondre aux objectifs de performance. Les surcoûts liés
au respect de ces prescriptions, tout particulièrement dans
les zones de surpression, sont suffisamment importants pour freiner voire empêcher tout nouveau projet. Dans un contexte de crise économique et
de rareté du foncier, il était indispensable d’approfondir les connaissances
sur l’impact d’un effet de surpression 20-50 mbar sur les bâtiments en acier
(très fréquents dans les zones d’activités) et d’apporter une solution technique économiquement acceptable pour les entreprises.

Optimiser la conception des bâtiments

Piloté par l’INERIS, le projet Batirsûr a développé une méthodologie pour optimiser la conception des bâtiments en acier de plain-pied dans les zones de surpression 20-50 mbar, qui consiste à :
       > caractériser l’aléa de surpression : niveau d’intensité, type d’agression
       (onde de choc ou déflagration), temps d’application et orientation
       des façades ;
       > définir le dimensionnement à prévoir pour chaque élément de structure.
       Tous ces éléments n’ont pas forcément à être traités différemment 
       dans les périmètres PPRT.

Nous retenons de notre lecture du guide Batirsûr que les pratiques actuelles sur-dimensionnent les mesures de protection : le dimensionnement en zone PPRT peut nécessiter peu d’adaptations techniques.

Réduire les surcoûts

Le guide Batirsûr illustre cette nouvelle méthodologie, reconnue par le MEEM, avec deux exemples.

       1. Un premier cas d’étude présente un bâtiment en acier situé dans une zone
       35-50 mbar d’une onde de choc d’une durée de 150ms.
       Conclusions : contrairement à ce que les pratiques simplifiées actuelles
       des bureaux d’études prévoient, les éléments de portiques ne sont pas
       à renforcer. Seuls les éléments structuraux secondaires de la façade la plus
       exposée nécessitent quelques modifications.
       Ces mesures ramènent, pour cet exemple, le surcoût estimé de l’ordre
       de 150% à environ 5%.

       2. Un deuxième exemple vient tempérer un peu les économies réalisées…
       Un bâtiment en acier situé dans la zone 35-50 mbar d’une onde de choc
       d’une durée de 500 ms.
       Conclusions : Avec les méthodes simplifiées actuelles des bureaux
       d’études, le surcoût est d’environ 100 à 150 %. Avec la méthodologie
       Batirsûr, le surcoût est estimé à 20- 45 %.

En savoir plus

* Sur le site de l’INERIS : télécharger le guide Batirsûr
* Article AMARIS Surpression 20-50 mbar : le guide Bâtirsur


15/04/16

Point d’étape – Site pilote de la Métropole de Lyon

1ere séquence Claudine Lacote au microEn décembre 2015, élus, chefs d’entreprises, techniciens des collectivités, services de l’État et experts engagés dans la démarche RESIRISK se sont retrouvés au cœur de la vallée de la Chimie pour un séminaire d’étape.

Les échanges ont porté sur deux zones :
> Saint-Genis-Laval/Chaponost : le PPRT a été approuvé en décembre 2014. Il impacte près de 90 entreprises, très variées (PME et PMI, ateliers, artisanats, services), comptant près de 1550 emplois. Comment accompagner ces entreprises?
> Neuville/Genay : le PPRT a été approuvé en novembre 2014. Deux entreprises (BASF Agri et COATEX) génèrent des risques thermiques, toxiques et de surpression. Un projet d’aménagement d’une future zone d’activités de 17 hectares est envisagé à proximité de ces entreprises Seveso seuil haut. Comment prendre en compte les contraintes PPRT dans le projet d’aménagement ?

Les témoignages, restitués dans ces actes, livrent les premières pistes de travail et posent les premiers jalons d’une réflexion qui se prolongera par l’édition des RésiGuides.

Télécharger la restitution de la journée du 17-12-2015


15/04/16

Surpression 20-50 mbar : le guide Batirsûr

batirsurLa rareté du foncier et le maintien de la dynamique des zones d’activités dans les périmètres PPRT sont deux préoccupations majeures des collectivités. C’est pourquoi AMARIS est partenaire du projet Bâtirsur depuis son lancement en 2012. Ce projet, coordonné par l’INERIS,  aboutit aujourd’hui avec le lancement d’un guide sur des modes constructifs des bâtiments en acier dans les zones exposées à une surpression 20-50 mbar à un coût économiquement acceptable.

Le guide Batirsûr

Ce guide permet d’optimiser la conception d’un bâtiment en acier face à une surpression 20-50 mbar :
> sans mise en œuvre de techniques de calcul complexes et coûteuses ;
> s’intégrant aux règles de dimensionnement utilisées par les BE Construction.
Il se découpe en 2 parties : une partie technique et une partie analyse des coûts.

  • Télécharger le guide
  • Télécharger les exemples d’estimations  économiques des  coûts  liés  au dimensionnement d’un  bâtiment  en  zone  20-50  mbar d’un effet de surpression.

 

Les partenaires Batirsûr

INERIS, CTICM, Arcelor Mital, MEEM, AMARIS, l’INSA Centre Val de Loire, Communauté d’agglomération de Bourges Plus, Conseil Départemental du Cher.


23/01/16

Informer les entreprises

Il est nécessaire d’informer les entreprises concernées de l’existence du PPRT. Pour cela, les agents des collectivités en charge du développement économique, les chargés de mission des chambres consulaires, doivent disposer d’un bagage minimum pour s’approprier le PPRT et fournir une information compréhensible aux entreprises ou aux professionnels de l’immobilier. 

Le travail sur les sites pilotes de Saint-Genis-Laval/Chaponost, de Bassens, de Salaise-sur-Sanne a été mené en direct avec les agents des collectivités, les élus, les entreprises concernées. Il en ressort que la réglementation en vigueur est complexe et peu connue des acteurs économiques.  Elle a pourtant des impacts concrets sur le fonctionnement des entreprises.

Par ailleurs, nous avons repéré deux autres points à travailler pour répondre aux besoins. Les entreprises ont, en effet, exprimé le besoin de s’organiser collectivement au sein d’une même zone d’activités pour mettre en œuvre la réglementation. Quelle organisation imaginée ? De quels exemples peut-on s’inspirer ? Les collectivités, de leur côté, se demandent jusqu’où elles doivent aller.  La mise en œuvre des PPRT  est pour partie du ressort des collectivités. Les limites de cette intervention sont à définir. 

Un guide pratique à destination des collectivités est en cours de réalisation. 


21/12/15

Une évidence ?

yves-bleinIl est toujours étonnant de découvrir que quelque chose d’élémentaire ne l’est absolument pas. J’ai participé à une rencontre où, au fil des interventions, le même point revenait continuellement : l’importance de dialoguer et de travailler ensemble. Pourtant cela paraît logique et évident, n’est-ce pas ?

Le 17 décembre, j’ai, en effet, participé au point d’étape du travail réalisé sur les sites pilotes RESIRISK de la métropole de Lyon. Le projet RESIRISK, vous le savez, est un programme porté par notre association qui travaille sur la mise en œuvre des PPRT dans les zones d’activités économiques. Il vise à produire des outils pratiques destinés aux entreprises et aux collectivités afin qu’elles soient en capacité d’appliquer la réglementation.

Lors de cette restitution, nous avons commencé à entrevoir les premiers résultats. C’est une étape importante mais il paraît clair que le plus important n’est pas tant de produire des données techniques, il le faut bien évidemment, que de permettre, tout simplement, aux acteurs concernés d’être en capacité de travailler ensemble.

C’est un véritable enjeu. Ainsi, sur le site pilote de Neuville-Genay (où le PPRT est approuvé depuis 2014), RESIRISK est intervenu en appui de l’équipe chargée de travailler sur l’aménagement d’une zone d’activité future. Il en ressort que le projet initialement prévu a été complètement révisé. Faute d’outils et de moyens, va-t-on créer de nouvelles situations qui n’intègrent pas correctement notre connaissance actuelle des risques ?

Si les PPRT ne restent qu’une servitude de plus, ils ne peuvent être qu’un frein à la vie de nos territoires et ne permettront pas de prendre en compte sérieusement les risques. Les aménageurs, entrepreneurs, développeurs économiques, etc. doivent pouvoir travailler avec le paramètre PPRT. Si tel n’est pas le cas, nous pourrons parler d’échec d’une politique publique qui a fait travailler tant de spécialistes des risques depuis 2003. Finalement, avec RESIRISK, j’ai l’impression que nous touchons du doigt la réponse à la question cruciale : « comment intégrer les risques dans les politiques d’aménagement du territoire? »


26/11/15

Dossier de presse

PPRT et activités économiques : se donner vraiment les moyens d’agir pour réussir
La réglementation des PPRT s’appliquant aux activités économiques bénéficie, grâce à l’ordonnance publiée le 22 octobre 2015, de quelques assouplissements. Ces évolutions ont pu notamment être apportées grâce aux propositions émises en ce sens par l’association AMARIS.

Le fait que des entreprises auparavant potentiellement condamnées au délaissement ou à l’expropriation puissent désormais bénéficier d’un financement pour mettre en place des mesures alternatives aux mesures foncières constitue un pas indéniablement positif. De même, la souplesse laissée aux entreprises situées dans des zones soumises à prescription de travaux sur le choix des mesures à adopter leur ouvre un nouveau champ de possibilités.

Pour que ces nouvelles opportunités puissent se concrétiser, il appartient à chacun, y compris aux services de l’Etat, de se mobiliser sur le terrain, pour développer des modes d’organisation en faveur d’une meilleure prévention des risques, créer et animer le dialogue local entre collectivités, industriels, entreprises riveraines, et accompagner ces dernières dans leur réflexion et les choix qu’elles devront opérer pour préserver leur avenir tout en se protégeant des risques technologiques majeurs. Au-delà de la survie de ces activités, c’est tout le dynamisme du tissu économique des territoires impactés par un PPRT qui est en jeu.

Le dossier de presse AMARIS
Quelques articles

  • PPRT : des progrès en vue pour les entreprises riveraines de sites Seveso. Lire la suite sur le site de LOCALTIS
  • Resirisk soutient les PME en zone PPRT. Lire la suite sur le site d’ENVIRONNEMENT MAGAZINE
  • PPRT : « Enfin, une prise en compte adaptée des activités économiques ». Lire la suite sur le site d’ENVIRONNEMENT MAGAZINE