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08/07/16

Guide – procédure de délaissement

ceremaCe guide décrit les différentes étapes de la procédure, sur la place et le rôle des collectivités, tout en fournissant à ces collectivités ou à leurs groupements des « documents types » qui peuvent être utilisés dans la mise en œuvre opérationnelle de ces procédures. Il est basé sur des textes réglementaires et des connaissances accumulées dans le suivi de procédures de délaissement liées à un PPRT.

Pour toutes questions complémentaires, vous pouvez adresser un email à l’adresse suivante : mesuresfoncieres-pprt@developpement-durable.gouv.fr

Télécharger le guide

 


29/06/16

Incendie dans une usine à Saint-Fons

En 1966, lorsqu’une sphère de stockage de gaz explose à Feyzin, Internet et les réseaux sociaux n’existent pas. Il faut attendre les premiers reportages radio, puis télé le soir, pour que les français apprennent la catastrophe.
50 ans plus tard, le 28 juin à 11h50, toujours dans la vallée de la Chimie, un feu s’est déclaré sur un site Seveso à Saint-Fons. Rapidement, des images sont diffusées sur les réseaux sociaux.
50 ans plus tard, la circulation de l’information s’est donc… « accélérée ».
AMARIS appelle une réflexion sur l’information publique d’urgence et la diffusion, aux collectivités, d’outils leur permettant de se saisir de cette problématique.

Top chrono – la diffusion de l’information entre 12h et 14h
pipardA 12h15, un automobiliste circulant sur l’autoroute filme le nuage de fumée et le diffuse au monde entier via l’application périscope. Les premiers tweets et images des fumées circulent sur les réseaux sociaux. Plusieurs posts sont publiés sur les comptes facebook d’habitants de l’agglomération, immédiatement partagés et commentés. La presse reprend l’information : un article du Progrès est mis en ligne à 12h37
(à 14h30, cet article totalise plus de 50 400 vues).

Les communes concernées réagissent chacune de leur côté.
A Feyzin, le serveur d’appel téléphonique est lancé à 12h40 pour demander le confinement dans les bâtiments publics puis pour avertir les habitants inscrits dans la base de données. A 12h54, un communiqué officiel est en ligne sur le site de la ville puis sur son mur Facebook. A Saint-Fons, la mairie répond aux questions des habitants sur sa page facebook.

La Préfecture diffuse des informations à partir de 13h.
A 13h09, le compte twitter du préfet (4 539 abonnés) explique « Incendie Blue Star Sillicone : feu de produits finis dans un local de stockage. L’entreprise a déclenché son Plan d’opération interne ». La seule préconisation de ce fil sera destinée aux automobilistes à 13h28.

A 13h50, l’incendie est maîtrisé par les pompiers. La préfecture communique par twitter, les mairies sur leurs pages facebook et/ou site internet. Les commentaires sont nombreux mais dispersés. Certains se félicitent d’avoir été alerté par téléphone, d’autres regrettent de n’avoir pas reçu de SMS.

A 22h00, la recherche google “incendie usine Saint-Fons” recueille 16 200 résultats.

5 constats

1
Désormais, l’information se diffuse aussi vite que la vision. L’information officielle, validée et certaine, sera toujours en retard.

2
L’analyse qualitative et quantitative de la diffusion de l’information via les réseaux sociaux nécessite des compétences que les collectivités publiques n’ont pas toujours. Elles connaissent mal l’impact de leurs tweets et messages facebook. Cette analyse permettrait pourtant de mieux comprendre les phénomènes de diffusion. 

3
Cet accident s’est produit sur le territoire d’une métropole, à la frontière de deux communes (Saint-Fons et Feyzin). Avant le déclenchement du PPI, les sources d’information sont multiples et ne sont pas forcément coordonnées. La question du partage des bases de données des personnes à informer est criante.

4
Concernant les outils d’alerte, l’utilisation des serveurs d’appel/texting est entrée dans les mœurs. Mais son efficacité dépend entièrement des bases de données et donc de l’inscription volontaire des habitants. Les outils sophistiqués d’alerte par application smartphone n’ont pas été utilisés.

5
Les collectivités publiques commencent à utiliser les réseaux sociaux, mais elles en ont une maîtrise « variable » et les messages ne sont pas toujours coordonnés entre collectivités.

Engager une réflexion sur la diffusion de l’information publique d’urgence

La question de la diffusion de l’information publique d’urgence dans un monde de réseaux sociaux est récente. Elle s’est formalisée, au début des années 2000, avec l’apparition du concept de SMEM  (Social Media Emergency Management) ou sa traduction française de MSGU (médias sociaux en gestion des urgences). Quelques agences de communication spécialisées travaillent sur ce sujet.
Mais elle n’a pas donné lieu à un guide de bonnes pratiques validées par les pouvoirs publics.

Amaris appelle une réflexion avec l’État sur l’information publique d’urgence et à la diffusion auprès de chaque collectivité publique d’outils permettant de se saisir de cette problématique.


28/06/16

Guide diagnostic

guide-diag-3Publié en juin 2016, ce guide compile les 3 guides techniques (qui dataient de 2008) et intègre des évolutions techniques et de doctrine. Nous retenons que, dans les zones de surpression 20-50 mbar, l’objectif de performance s’applique désormais vis-à-vis des panneaux vitrés.

Ce guide apporte les éléments nécessaires pour réaliser les diagnostics de vulnérabilité :
                 > des maisons individuelles
                 > des logements individuels situés
                 dans des bâtiments collectifs d’habitation
                 > Pour la suppression : des logements individuels
                 situés dans des bâtiments collectifs d’habitation
                 jusqu’à R+4.

Consulter le guide

 


21/06/16

Contrôle des transports de marchandises dangereuses

revue-des-guides77% des marchandises dangereuses transportées
sont des hydrocarbures liquides et gazeux
.
C’est ce que nous apprend un rapport publié en juin 2016 par le conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD).
Nous retenons de cette évaluation du contrôle des transports de marchandises dangereuses sur les trois modes de transport terrestre (routier, ferroviaire et fluvial) :
1. « L’absence d’une connaissance claire des flux au niveau régional »
2. La politique actuelle de contrôle ne présente pas de carence majeure.
3. 9 recommandations sont formulées notamment pour améliorer les synergies de travail entre les deux directions générales impliquées, c’est-à-dire la DGPR (direction générale de la prévention des risques) et DGITM (direction générale  des infrastructures, des transports et de la mer).

lire le rapport


17/06/16

Une première

fenetre2Le bâtiment Delta a été renforcé pour résister à un effet surpression de 112 mbar. Et il ne ressemble pas à un blockhaus ! Techniquement, pour répondre aux objectifs de performance du PPRT, la façade du bâtiment la plus exposée a été recouverte d’une « seconde peau » en bois avec fenêtres intégrées.

Pour parvenir à ce résultat qui, on l’espère, servira d’exemple
à d’autres projets, ce projet a mobilisé de nombreux intervenants et des moyens importants. Il a, notamment, fallu trouver un constructeur de fenêtres qui accepte de concevoir des menuiseries sur mesure et, ensuite, effectuer des essais à taille réelle en tunnel.

Les coûts liés au renforcement PPRT sont aujourd’hui difficiles à évaluer car ces travaux s’intègrent dans un projet plus global d’éco-réhabilitation du bâtiment Delta. Ce projet, nommé AERIDE, visait un double objectif : protéger les salarié du site et rendre le bâtiment moins consommateur d’énergie. Pour y répondre, le choix retenu a été de tester en grandeur nature un mur bois en matériaux biosourcés intégrant une menuiserie bois alu et un système d’isolation thermique par l’extérieur à base de fibre bois. La réhabilitation du bâtiment Delta a coûté environ 2,2M€ et a bénéficié de subventions de l’Ademe, de la région Rhône-Alpes, etc.

Les caractéristiques du bâtiment
         > superficie : 3900m2
         > destination : tertiaire
         > 4 niveaux
         > construction : années 60
         > structure : béton-poutre

Lire le communiqué de presse Solvay inaugure son bâtiment administratif de Saint-Fons


16/06/16

PPRT – Revue des guides

PPRT et stratégie

PPRT et mesures foncières

PPRT et travaux

PPRT et entreprises

Les guides techniques des effets toxiques, thermiques, de surpression

26/05/16

A quoi sert Batirsûr ?

batirsurAvec l’ordonnance d’octobre 2015, les règles qui s’imposent aux entreprises impactées par des prescriptions de travaux sont désormais plus souples. En revanche,
pour « l’urbanisation future », rien n’a changé.
Lorsque les règlements autorisent des extensions ou constructions de bâtiments, ces derniers doivent tenir à l’aléa et répondre aux objectifs de performance. Les surcoûts liés
au respect de ces prescriptions, tout particulièrement dans
les zones de surpression, sont suffisamment importants pour freiner voire empêcher tout nouveau projet. Dans un contexte de crise économique et
de rareté du foncier, il était indispensable d’approfondir les connaissances
sur l’impact d’un effet de surpression 20-50 mbar sur les bâtiments en acier
(très fréquents dans les zones d’activités) et d’apporter une solution technique économiquement acceptable pour les entreprises.

Optimiser la conception des bâtiments

Piloté par l’INERIS, le projet Batirsûr a développé une méthodologie pour optimiser la conception des bâtiments en acier de plain-pied dans les zones de surpression 20-50 mbar, qui consiste à :
       > caractériser l’aléa de surpression : niveau d’intensité, type d’agression
       (onde de choc ou déflagration), temps d’application et orientation
       des façades ;
       > définir le dimensionnement à prévoir pour chaque élément de structure.
       Tous ces éléments n’ont pas forcément à être traités différemment 
       dans les périmètres PPRT.

Nous retenons de notre lecture du guide Batirsûr que les pratiques actuelles sur-dimensionnent les mesures de protection : le dimensionnement en zone PPRT peut nécessiter peu d’adaptations techniques.

Réduire les surcoûts

Le guide Batirsûr illustre cette nouvelle méthodologie, reconnue par le MEEM, avec deux exemples.

       1. Un premier cas d’étude présente un bâtiment en acier situé dans une zone
       35-50 mbar d’une onde de choc d’une durée de 150ms.
       Conclusions : contrairement à ce que les pratiques simplifiées actuelles
       des bureaux d’études prévoient, les éléments de portiques ne sont pas
       à renforcer. Seuls les éléments structuraux secondaires de la façade la plus
       exposée nécessitent quelques modifications.
       Ces mesures ramènent, pour cet exemple, le surcoût estimé de l’ordre
       de 150% à environ 5%.

       2. Un deuxième exemple vient tempérer un peu les économies réalisées…
       Un bâtiment en acier situé dans la zone 35-50 mbar d’une onde de choc
       d’une durée de 500 ms.
       Conclusions : Avec les méthodes simplifiées actuelles des bureaux
       d’études, le surcoût est d’environ 100 à 150 %. Avec la méthodologie
       Batirsûr, le surcoût est estimé à 20- 45 %.

En savoir plus

* Sur le site de l’INERIS : télécharger le guide Batirsûr
* Article AMARIS Surpression 20-50 mbar : le guide Bâtirsur


18/05/16

PLU et Seveso seuil bas – Enquête

Dans le cadre de la révision générale de son PLU-H, la Métropole de Lyon souhaiterait recueillir les traductions réglementaires et cartographiques des collectivités ayant déjà réalisé « cet exercice ».

En effet, les sites Seveso seuil bas font l’objet d’un porter à connaissance de l’État aux collectivités compétentes en matière d’urbanisme*. Et les dispositions prises par les collectivités pour traduire ces porter à connaissance dans leurs documents d’urbanisme prennent des formes réglementaires et graphiques variables.

Pictos-decoupage-16Nous vous remercions de partager
> vos expériences,
> vos documents,
> articles du règlement de votre PLU
> commentaires, etc.
contact – delphine.favre@amaris-villes.org

*Références : article L.121-2 du code de l’urbanisme / circulaire « DPPR/SEI2/FA-07-0066 » du 4 mai 2007 relative au porter à connaissance « risques technologiques » et à la maîtrise de l’urbanisation autour des sites classés.


15/04/16

Point d’étape – Site pilote de la Métropole de Lyon

1ere séquence Claudine Lacote au microEn décembre 2015, élus, chefs d’entreprises, techniciens des collectivités, services de l’État et experts engagés dans la démarche RESIRISK se sont retrouvés au cœur de la vallée de la Chimie pour un séminaire d’étape.

Les échanges ont porté sur deux zones :
> Saint-Genis-Laval/Chaponost : le PPRT a été approuvé en décembre 2014. Il impacte près de 90 entreprises, très variées (PME et PMI, ateliers, artisanats, services), comptant près de 1550 emplois. Comment accompagner ces entreprises?
> Neuville/Genay : le PPRT a été approuvé en novembre 2014. Deux entreprises (BASF Agri et COATEX) génèrent des risques thermiques, toxiques et de surpression. Un projet d’aménagement d’une future zone d’activités de 17 hectares est envisagé à proximité de ces entreprises Seveso seuil haut. Comment prendre en compte les contraintes PPRT dans le projet d’aménagement ?

Les témoignages, restitués dans ces actes, livrent les premières pistes de travail et posent les premiers jalons d’une réflexion qui se prolongera par l’édition des RésiGuides.

Télécharger la restitution de la journée du 17-12-2015


15/04/16

Surpression 20-50 mbar : le guide Batirsûr

batirsurLa rareté du foncier et le maintien de la dynamique des zones d’activités dans les périmètres PPRT sont deux préoccupations majeures des collectivités. C’est pourquoi AMARIS est partenaire du projet Bâtirsur depuis son lancement en 2012. Ce projet, coordonné par l’INERIS,  aboutit aujourd’hui avec le lancement d’un guide sur des modes constructifs des bâtiments en acier dans les zones exposées à une surpression 20-50 mbar à un coût économiquement acceptable.

Le guide Batirsûr

Ce guide permet d’optimiser la conception d’un bâtiment en acier face à une surpression 20-50 mbar :
> sans mise en œuvre de techniques de calcul complexes et coûteuses ;
> s’intégrant aux règles de dimensionnement utilisées par les BE Construction.
Il se découpe en 2 parties : une partie technique et une partie analyse des coûts.

  • Télécharger le guide
  • Télécharger les exemples d’estimations  économiques des  coûts  liés  au dimensionnement d’un  bâtiment  en  zone  20-50  mbar d’un effet de surpression.

 

Les partenaires Batirsûr

INERIS, CTICM, Arcelor Mital, MEEM, AMARIS, l’INSA Centre Val de Loire, Communauté d’agglomération de Bourges Plus, Conseil Départemental du Cher.