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18/12/17

Équipement public : le cas pratique de Chalampé

Prenez un village de 1000 habitants (Chalampé) dont l’intégralité du centre du village est situé dans le périmètre PPRT, plus particulièrement en zone bleue effet toxique. Le règlement PPRT autorise des projets sous certaines conditions (pour les équipements publics, ces conditions sont très restrictives). A Chalampé, comme dans beaucoup d’autres communes, le maire est confronté à un dilemme : assurer la protection des habitants tout en continuant à leur offrir le niveau de service auquel ils ont droit.

Est-il encore possible d’avoir des projets pour les équipements publics dans les périmètres PPRT ? Le GT AMARIS, mis en place en mars 2017, aborde cette question et suit en priorité l’étude réalisée par le CEREMA sur 8 cas (école, collège, gymnase, etc.) qui ont été sélectionnés sur les territoires de Salaise-sur-Sanne, de  La Rochelle, des métropoles de Rouen et Lyon. Pour autant, nous suivrons avec attention le cas de Chalampé car son expérience pourrait intéresser de nombreuses collectivités.

En effet, depuis des années, l’accueil des sportifs du club de rugby est insatisfaisant. A proximité du stade, les joueurs ne disposent pas des installations (vestiaires, douches) adaptées aux usages, c’est-à-dire qu’ils se changent dans des installations préfabriquées, se rendent jusqu’à la salle des fêtes, située à environ 500 mètres, pour se doucher et organisent les troisièmes mi-temps sous des tentes. Ces installations ne permettent ni un confinement en cas d’accident (risque toxique) ni un accueil acceptable en temps normal. Quel projet imaginé pour répondre aux usages actuels tout en réduisant la vulnérabilité des joueurs ? A suivre

 

 


07/12/17

Visite de la plateforme du Havre

La visite de terrain

Axes de travail prévus

Mesures organisationnelles et plan de mise à l’abri (PMA), gouvernance, « dynamique d’entrainement » des entreprises

Objectifs

> Découvrir le fonctionnement de la gouvernance sur la ZIP du Havre
> Comprendre le rôle des différents acteurs
> Approfondir la mise en place des plans de mise à l’abri (PMA)

Cibles

Élus et techniciens des collectivités, acteurs institutionnels du développement économique et industriel des territoires

Programme

Télécharger le programme

9 janvier

14h – Immersion au cœur de l’animation pilotée par l’association Synerzip-LH
Participation à une réunion auprès des entreprises situées en zones bleues.
Objectifs : Découverte des dispositifs d’animation et de sensibilisation des acteurs économiques locaux

16h30 – Visite de la zone industrialo-portuaire du Havre
Cette visite sera pilotée par le Grand Port Maritime du Havre.
Objectifs : découvrir le territoire, l’organisation de la ZIP et sa gouvernance, les implantations des entreprises et les différents types de bâtis

Soirée-rencontre avec des décideurs locaux (CCI, GPM, élus de Gonfreville-l’Orcher et de la CODAH, DREAL, association Synerzip-LH)

10 janvier

9h-12h30 – réunion d’échanges
Avec : association Synerzip-LH, Gonfreville-l’Orcher, CODAH, SDIS, SIDPC, DREAL, Port, CCI, Caux-Vallée de Seine
Objectifs : à partir de l’intervention des acteurs locaux, découvrir la gouvernance locale à l’échelle de la ZIP et les outils d’information/sensibilisation déployés auprès des entreprises. Approfondir notre connaissance sur la mise en œuvre des PMA (leur articulation avec les dispositifs de gestion de crise, les actions menées en matière d’information, formation, sensibilisation, la pérennité dans le temps, etc.)

Merci de confirmer votre inscription et réservation (hôtel, repas) avant le 18 décembre par mail : contact@amaris-villes.org

 


07/12/17

Visite de la plateforme du Havre

La visite de terrain

Axes de travail prévus

Mesures organisationnelles et plan de mise à l’abri (PMA), gouvernance, « dynamique d’entrainement » des entreprises

Objectifs

> Découvrir le fonctionnement de la gouvernance sur la ZIP du Havre
> Comprendre le rôle des différents acteurs
> Approfondir la mise en place des plans de mise à l’abri (PMA)

Cibles

Élus et techniciens des collectivités, acteurs institutionnels du développement économique et industriel des territoires

Programme

Téléchargez le programme

9 janvier

14h – Immersion au cœur de l’animation pilotée par l’association Synerzip-LH
Participation à une réunion auprès des entreprises situées en zones bleues.
Objectifs : Découverte des dispositifs d’animation et de sensibilisation des acteurs économiques locaux

16h30 – Visite de la zone industrialo-portuaire du Havre
Cette visite sera pilotée par le Grand Port Maritime du Havre.
Objectifs : découvrir le territoire, l’organisation de la ZIP et sa gouvernance, les implantations des entreprises et les différents types de bâtis

Soirée-rencontre avec des décideurs locaux (CCI, GPM, élus de Gonfreville-l’Orcher et de la CODAH, DREAL, association Synerzip-LH)

10 janvier

9h-12h30 – réunion d’échanges
Avec : association Synerzip-LH, Gonfreville-l’Orcher, CODAH, SDIS, SIDPC, DREAL, Port, CCI, Caux-Vallée de Seine
Objectifs : à partir de l’intervention des acteurs locaux, découvrir la gouvernance locale à l’échelle de la ZIP et les outils d’information/sensibilisation déployés auprès des entreprises. Approfondir notre connaissance sur la mise en œuvre des PMA (leur articulation avec les dispositifs de gestion de crise, les actions menées en matière d’information, formation, sensibilisation, la pérennité dans le temps, etc.)

Merci de confirmer votre inscription et réservation (hôtel, repas) avant le 18 décembre par mail : contact@amaris-villes.org

 


30/11/17

Travaux chez les riverains


1. 29 dispositifs d’accompagnement sont déjà lancés et 35 sont en projet. Leurs configurations sont variées :

> en termes de financement : parmi les dispositifs en cours, les travaux sont pris en charge à 100% dans environ 30% des cas. Les 10% restants sont alors financés majoritairement par les industriels seuls et plus rarement par les collectivités seules ou par les industriels et les collectivités.
Sur un territoire, le financement s’élève à 95%. Dans les autres programmes, 10% du montant des travaux restent à la charge des riverains concernés.
> en termes de montage opérationnel : à ce jour, sont lancés ou en projet 22 OPAH, 16 PIG, 1 PIG RT, 17 marchés à bon de commande, un dispositif en Anah diffus et 7 PARI.

2. Les expérimentations PARI touchent à leur fin.

A Bassens, excepté quelques rares exceptions, les logements concernés ont tous été renforcés. Sur d’autres sites, les acteurs sont obligés de réfléchir au post-Pari. En effet, tous les dossiers engagés n’ont pu être traités dans le temps imparti notamment en raison des difficultés à mobiliser les entreprises pour réaliser les travaux. Par ailleurs, sur les sites où les refus ont été plus nombreux qu’à Bassens, il est possible que des habitants souhaitent réaliser des travaux dans les années à venir (des dossiers pourraient être déposés à la suite de mutations immobilières). Les programmes expérimentaux PARI ont alimenté une boîte à outils, dans laquelle les acteurs viennent puiser pour concevoir un dispositif adapté à leur contexte.

3. Le Groupe de travail AMARIS

Le 17 novembre, AMARIS a organisé un groupe de travail sur les dispositifs d’accompagnement afin de donner aux collectivités telles que Rouen Métropole, Lyon Métropole, la Carène, Dunkerque, Lorient, La Rochelle, etc. l’occasion d’échanger entre elles. Le partage d’expériences et de questionnements permet de gagner un temps précieux. Les dispositifs mis en place par Rouen Métropole et par la Métropole de Lyon ont tout particulièrement retenu l’attention.

Rouen Métropole a lancé un marché afin de retenir un opérateur pour accompagner les travaux liés aux PPRT. Si des ménages s’engagent dans une démarche de financement d’autres travaux relevant des aides de l’ANAH (énergie, adaptation, etc.), les dossiers seront pris en charge dans le cadre du dispositif «diffus» en vigueur sur la Métropole Rouen Normandie.

De novembre 2016 à juin 2017, une étude pré-opérationnelle a été réalisée sur le territoire de la Métropole de Lyon. Cette étape était indispensable : en effet, 5 400 logements sont concernés par des prescriptions de travaux. Compte tenu du nombre très important de logements à traiter, la collectivité est obligée de mettre en place une stratégie de mise en œuvre bien cadencée pour renforcer un maximum de logements en seulement 8 ans. Un dispositif test est en cours depuis le mois de septembre 2017.

Lors de cette réunion, les questions les plus récurrentes concernaient :

> La prise en charge de l’ingénierie d’accompagnement : aujourd’hui les financements alloués sont inadaptés aux cas des copropriétés (qui demandent plus de temps pour être traitées). Par ailleurs, dans le cadre d’opérations intégrant des travaux Anah, le financement suit les règles de l’Anah et non un remboursement à hauteur de 1500 € par logement.
> Les cas de riverains ayant acquis récemment un bien immobilier dans les périmètres de prescriptions et n’ayant pas compris ce que le PPRT implique. Une information des notaires serait à mettre en place.
> L’avance du crédit d’impôt.
> Le contrôle des travaux.

4. Le contrôle après travaux

Sur ce point, lors des journées de formations, la DGPR dispense des recommandations fondées sur les retours d’expériences des PARI.

> Dans le cas des effets de surpression et thermiques : les retours d’expériences des PARI ont permis de définir un modus operandi efficace.
Pendant le chantier, il est conseillé de demander aux artisans de prendre des photos des étapes non visibles par la suite (nombre de fixations pour les menuiseries remplacées par exemple) et de les transmettre à l’opérateur.
A la fin du chantier, il est conseillé de demander à l’opérateur :
– d’effectuer un contrôle visuel des travaux réalisés ;
– de demander aux artisans de leur fournir une fiche technique détaillant toutes les caractéristiques des éléments posés (dimension et type de vitrages par exemple) ;
– de s’assurer que les travaux ont été réalisés conformément au diagnostic ;
– d’établir une fiche de fin d’intervention qui permettra l’obtention des financements de l’exploitant et des collectivités.

> Dans le cas des effets toxiques, les PARI ont permis de définir des recommandations pour la bonne réalisation de la mesure de perméabilité initiale et des travaux, à savoir
la réalisation d’un diagnostic exhaustif de toutes les fuites lors du test initial à la porte soufflante : dégagement de la pièce choisie pour le confinement, ouverture des portes des placards, colmatage des fuites importantes pour identifier les fuites plus petites, etc.
– la réalisation de travaux soignés et exhaustifs : colmatage de toutes les fuites.

 

 

 


30/11/17

Octobre-novembre 2017

1

S3PI-ARTOIS, 11-2017

Face aux risques – Lancement de la 4ème Campagne d’information des populations autour des sites Seveso de l’Artois.

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2

BASTA, 20-11, A. PUCCINI, E. DOREY

Fumées suspectes, odeurs irritantes et surmortalité inquiétante autour du bassin pétrochimique de Lacq.

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3

LE MONDE, 20-11

États-Unis : l’oléoduc Keystone fuite et envoie 800 000 litres de pétrole dans la nature.

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4

SYNERZIP-LH, 15-11

Le site Internet de l’association SYNERZIP-LH.

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5

ACTU.FR, 10-11

Fuite de gaz sur le site pétrolier ExxonMobil, près du Havre : les employés évacués.

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6

SOLIHA, 6-11

Le Programme d’Accompagnement des Risques Industriels à Bassens : un dispositif pilote animé par SOLIHA Gironde.

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7

MTES-CEREMA, 11-2017

Éléments de compréhension pour la mise en œuvre de la procédure de préemption dans le cadre des PPRT.

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8

LES ÉCHOS, 01-11

Risques industriels : les leçons de la catastrophe AZF ont été trop longues à tirer.

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9

LE MONDE, 31-10

Procès d’AZF : prison avec sursis pour l’ex-directeur et amende maximale pour l’entreprise.

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10

ACTUENVIRONNEMENT, 03-10, L. RADISSON

Risques industriels : un guichet unique pour protéger 5.500 logements dans la Vallée de la chimie.

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27/11/17

Métropole de Lyon et AMARIS : un partenariat pour renforcer les échanges entre collectivités

Dans le cadre du pacte métropolitain d’innovation qu’elle a conclue avec l’État, la Métropole de Lyon a proposé une action portant sur l’accompagnement des entreprises en périmètre PPRT. Le dispositif imaginé s’articule autour de plusieurs axes de travail dont le renforcement, au niveau national, des échanges sur les bonnes pratiques. La Métropole de Lyon a délibéré en septembre pour confier la mise en œuvre de cette coopération territoriale à l’association AMARIS.

RESIRISK a permis de travailler sur des sites pilotes, d’expérimenter des démarches d’information des entreprises, de produire un guide, etc. En revanche, les collectivités n’ont pas échangé entre elles sur leur positionnement en matière d’accompagnement. Cette question s’est accentuée avec l’ordonnance PPRT adoptée en octobre 2015. En effet, dans la mise en œuvre des PPRT, le rôle des collectivités est parfois bien défini comme par exemple pour les mesures foncières. Dans d’autres cas, il est moins évident. Les collectivités peuvent jouer un rôle a minima en veillant à ce que les entreprises situées dans les zones bleues ou celles qui souhaitent s’y installer soient informées des règles du PPRT. Cependant il est important pour les collectivités d’être plus volontaristes, pour maintenir une dynamique économique sur leurs territoires, conjuguer la mise en œuvre des PPRT avec d’autres politiques publiques et assurer une bonne articulation avec les dispositifs de gestion de crise, etc.

Comment mettre en œuvre les PPRT tout en maintenant l’attractivité des territoires économiques ? Jusqu’où les collectivités peuvent-elles aller dans l’accompagnement de cette mise en œuvre ? Est-il nécessaire de mieux clarifier la répartition des rôles avec les services de l’État ? Avec quels outils et quels financements ? Le projet de coopération territoriale vise à répondre à ces questions en s’appuyant sur les expériences des collectivités, des industriels et de leurs partenaires.

Cette démarche, qui se déroule sur une année, consiste à renforcer les échanges via un cycle de rencontres et de visites de terrain. Le travail a commencé le 20 octobre lors d’une rencontre où les collectivités présentes* ont pu faire état, en présence de la DGPR, d’une représentante de l‘UIC, de l’association Synerzip-LH, de leurs situations, des actions déjà entreprises, des freins repérés, etc. La prochaine étape se déroulera en janvier au Havre. Cette visite de terrain sera consacrée à l’approfondissement du rôle des acteurs sur la ZIP et à la mise en œuvre des plans de mise à l’abri.

En proposant une scène nationale d’échanges, l’idée est de faire émerger des pistes d’actions, de capitaliser les pratiques et retours d’expériences qui pourraient être portés par les collectivités et de les rendre communicables à l’ensemble des acteurs concernés.

*
> Brest Métropole : PPRT approuvé en 2017, environ 70 entreprises concernées dont 7-8 mesures foncières, la DGPR et l’UIC.
> Caux Vallée de Seine : PPRT approuvé en août 2014 / environ 70 entreprises concernées sur la zone industrielle ainsi que des commerces en centre-ville
> Le Havre : PPRT approuvé en 2016, 200 entreprises dont 40 en zone de mesures foncières
> Métropole de Lyon : PPRT de la Vallée de la Chimie approuvé en 2016 / 1000 à 1500 entreprises concernées dont 22 en mesures foncières
> Salaise-sur-Sanne : PPRT approuvé en 2014, 52 ERP commerciaux en zone bleue

 

 

 

 

 

 

 


27/09/17

Août-Septembre 2017

1

INERIS, SEPTEMBRE 2017

RESIGUIDE accompagne les entreprises riveraines des sites Seveso.

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2

MÉTROPOLE DE LYON, 27-09-2017

PPRT : la Métropole de Lyon lance une première phase « test » pour la protection et la rénovation de 100 logements situés dans la Vallée de la Chimie.

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3

FRANCE BLEU, 21-09

Seize ans d’AZF à Toulouse : les victimes veulent une retransmission vidéo du verdict du dernier procès.

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4

INFOTOURS.FR, 20-09

Druye s’organise contre la venue de Primagaz.

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5

FRANCE CULTURE, 12-09

Catastrophes naturelles : faut-il bunkériser les villes ?

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6

NORMANDINAMIK, 08-09

La CCI Seine Estuaire s’associe à Synerzip-LH pour améliorer l’attractivité de la zone industrielle et portuaire.

lire

7

BARPI, 01-09

Inventaire des accidents technologiques survenus en 2016.

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8

LE MONDE, 01-09

Arkema : un cygne noir dans le ciel du Texas.

lire

9

ACTU.FR, 28-08, L. FRAISSE

Riverains et collectivités veulent déplacer deux sites industriels sensibles, au nord de Toulouse.

lire

10

CGEDD, 01-08

Rapport sur le stockage souterrain de gaz.

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26/09/17

GT AMARIS – Équipements publics et PPRT

De mars 2017 à mars 2018, AMARIS travaille cette question en partenariat avec la Métropole de Lyon, la Métropole de Rouen, les villes de La Rochelle et de Salaise-sur-Sanne, les services de l’État (DGPR), la Caisse des Dépôt et le cabinet Lefèvre et Pelletier.

Le 1er décembre sera la troisième séance de travail de ce GT dédié à la question du traitement des équipements dans le spérimètres PPRT.

Contact

delphine.favre@amaris-villes.org / Tel. 01 40 41 42 12

Lieu et horaires

10h-16h30
22 rue Joubert, 75009 Paris
Arrêts de métro à proximité : Saint-Lazare, Havre Caumartin, Aubert / RER A et E, métro 3, 9, 12, 13, 14.


26/09/17

Rencontre PPRT à Paris

Prochaine rencontre programmée : le 9 novembre à Paris.

Ces journées ont pour objectifs de fournir aux collectivités des outils, des avis d’experts et des retours d’expériences sur la mise en œuvre des PPRT et de recueillir leurs besoins. AMARIS et ses partenaires présenteront les éléments à prendre en compte pour mettre en œuvre les PPRT dans les meilleures conditions.

> Consulter le programme prévisionnel

> Pour vous inscrire :  télécharger le BULLETIN

> Informations : 01 40 41 42 12


27/07/17

Le guide de mise en œuvre des SIS

Secteurs d’information sur les sols (SIS) – rappel
La loi Alur a modifié, en 2014, l’article L.125-6 du Code de l’environnement. La principale modification apportée réside dans la création de secteurs d’information sur les sols (SIS) annexés aux documents d’urbanisme. Ces SIS concernent les terrains où la connaissance de la pollution justifie la réalisation d’études de sols et de mesures de gestion.

L’objectif est de favoriser une meilleure diffusion de l’information pour qu’elle soit prise en compte non seulement lors de la délivrance des autorisations d’urbanisme mais également dans les politiques de planification urbaine. L’enjeu est de favoriser cette diffusion tout particulièrement auprès des pétitionnaires d’autorisations d’urbanisme et ainsi de sécuriser les maires dans l’attribution des permis de construire portant sur des terrains pollués.

Le calendrier fixé par la loi prévoit que les SIS soient élaborés entre le 1er janvier 2016 et le 1er janvier 2019. Les collectivités (communes et/ou intercommunalités compétentes en matière d’urbanisme) seront informées par courrier de la mise en place des projets de listes de SIS. Les préfets arrêteront ensuite les projets de listes de secteurs élaborés par les services de l’État et consulteront les collectivités. Ces dernières auront alors 6 mois pour rendre un avis et faire part de leurs observations.

En savoir plus

Les adhérents d’AMARIS particulièrement concernés
Si ce guide s’adresse à toutes les collectivités, les territoires accueillant ou ayant accueillis des installations industrielles sont plus particulièrement concernés. En effet, ces activités ont pu générer des pollutions des sols.

Les adhérents d’AMARIS sont potentiellement très concernés. Depuis 3 années, AMARIS reste donc en alerte sur cette thématique. L’association a fait partie du GT expérimental qui a contribué à l’écriture de ce guide. Elle est également représentée dans le groupe d’experts sur les sites et sols pollués auprès du CSPRT.

Le contenu du guide
Ce guide très complet fournit notamment :
> des informations générales sur la politique de gestion en France et les différents outils à connaître ;
> des exemples de collectivités qui ont déjà intégré l’information sur la pollution dans leurs documents d’urbanisme : Le Havre dans la note de présentation du PLU, la métropole de Lyon dans les certificats d’urbanisme, etc.
> les modalités d’application de l’article L.125-6 du Code de l’environnement.

Dans ce guide et dans le guide à destination des DREAL, le ministère de la Transition écologique et solidaire précise également deux points qui ne sont pas encadrés réglementairement :
> la méthode d’élaboration des SIS (dans le guide à destination des DREAL, il est proposé une méthodologie qui précise des critères d’identification et de cartographie) ;
> les échanges avec les collectivités : préalablement à la consultation pour avis des collectivités encadrée par le décret d’application, le Ministère incite les DREAL à se rapprocher des collectivités dans le cadre de consultations « informelles et non obligatoires ».

Participer au travail d’élaboration des SIS : un enjeu pour les collectivités
Ces consultations nous semblent indispensables car les collectivités connaissent leurs territoires. Elles pourront faire part des informations dont elles disposent. Par exemple, sur les sites où les probabilités de mutation vers des usages sensibles est faible, elles peuvent ne pas juger prioritaire l’inscription d’un terrain dans la liste des SIS. Le guide propose que ce critère de susceptibilité d’un changement d’usage au regard du PLU peut être pris en considération à l’occasion de cette concertation. En revanche, cette approche nécessite des discussions avec les services de l’État. Il est important que les collectivités participent à ces discussions préalables tout particulièrement dans les territoires où le nombre de SIS est élevé. Ce guide recommande cette consultation préalable et permet aux collectivités de se saisir de la question.

En savoir plus