COTRRIM : de l’expérimentation à la généralisation

29/05/17

L’expérimentation des Contrat Territorial de Réponse aux Risques et aux effets potentiels des Menaces devrait être généralisée sur l’ensemble du territoire.

Menée de juillet 2015 à décembre 2016, l’expérimentation des CoTRRIM (Contrat Territorial de Réponse aux Risques et aux effets potentiels des Menaces) faites sur deux zones, sera  généralisée sur l’ensemble du territoire. Cette généralisation, qui vient décliner au niveau des régions puis des départements le Contrat Général Interministériel, a été décidée par le Premier Ministre en décembre 2016.

Établi sous l’autorité des préfets de département et de zone de défense et de sécurité, le CoTRRiM est un outil qui doit permettre le partage, entre l’ensemble des acteurs de la gestion des crises, de :
> l’analyse des risques et des effets potentiels des menaces ;
> l’identification des réponses capacitaires.
Le CoTRRiM est donc une démarche multi-acteurs visant à connaître les moyens de tous les acteurs concernés. Il ne se limite pas aux frontières des départements.

Si les services de secours et les forces de l’ordre sont, en premier lieu, concernés, les collectivités sont également des acteurs incontournables. Lors de l’expérimentation CoTRRiM du Sud-Est à laquelle AMARIS a participé, il en est ressorti que les communes sur lesquelles sont implantés des sites Seveso, ont tout intérêt à disposer d’un PCS performant pour se préparer à toutes éventualités. En effet, elles sont des territoires sensibles où il est indispensable de s’assurer qu’en cas de crise, non seulement issue d’un accident technologiques mais aussi d’actes malveillants et de phénomènes climatiques, chacun est prêt. Pour ce faire, il est indispensable, pour tous les acteurs d’un territoire, de revoir les modes d’intervention pour les faire évoluer, les adapter, apprendre à travailler ensemble et prendre en compte toutes les menaces et facettes d’une situation d’urgence et de crise.  

Rappel
Ces expérimentations CoTRRiM ont concerné les zones de défense de Paris et du sud-est. Elles ont débuté en septembre et ont rendu leurs conclusions en décembre. Dans le sud-est, AMARIS participe aux travaux du département du Rhône qui ont réuni plus de 55 acteurs.
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