Remerciements

07/06/21

La première tâche d’un nouveau président est de faire l’hommage de son prédécesseur. Dans mon cas, la partie est facile tant Yves Blein, durant deux mandats, a imprimé sa marque à la gestion des risques industriels. Mais je vous propose de nous rafraîchir la mémoire ensemble.

On se souvient qu’en 2008, l’association ne s’appelait pas encore AMARIS mais l’ANCMRTM. Personne n’arrivait à prononcer cet acronyme ni à s’en souvenir.

On se souvient que durant ces deux mandats, AMARIS a grandi et s’est affermie. Ses connaissances et sa reconnaissance se sont développées au point aujourd’hui d’être devenue une association repère, qui est reconnue pour son utilité, ses compétences et son expérience. 

On se souvient qu’Yves Blein a fait passer l’association et les collectivités d’une place marginale à incontournable sur le sujet des risques technologiques majeurs.

On se souvient que, durant 5 années, il a défendu la nécessité de prendre en charge des travaux prescrits aux riverains en augmentant le crédit d’impôt, son taux et son plafond. Même lui avait dû mal à suivre le yoyo des chiffres du crédit d’impôt : 10 %, 25%, 15%, 35%, 20%, 40%…

On se souvient de l’opération « Ma commune n’est pas une niche fiscale » et de ces élus mobilisés devant les banderoles violettes et jaunes, sur des ronds-points, sur un pont d’autoroute ou dans un champ.

On se souvient que finalement le crédit d’impôt obtenu est de 40 %. Cela a été une victoire. Enfin rien n’est jamais acquis et Yves Blein est resté mobilisé. Pas une année ne passe sans qu’il n’ait pas été obligé de déposer un amendement crédit d’impôt.

On se souvient du consensus obtenu auprès des industriels pour financer encore un peu plus, pour que chacun prenne sa part. C’était osé. Mais cela a été très positif. 

On se souvient qu’après le crédit d’impôt, il a fallu qu’Yves Blein bataille pour apporter de la souplesse dans l’application de textes pour les entreprises riveraines, les équipements publics et pour la reconnaissance des plates-formes.

On se souvient qu’il a changé la donne pour la mise en œuvre des PPRT mais qu’il dit lui-même qu’aujourd’hui il faut faire plus pour que ce dispositif évolue, et que les collectivités puissent l’appliquer en étant soutenues et accompagnées.

On se souvient qu’il considère toujours que les élus représentent les habitants et qu’ils doivent être à la hauteur, se mobiliser, s’impliquer, se former. L’association s’est organisée pour les accompagner.

On se souvient que, grâce à lui, AMARIS a organisé la première édition des Rendez-vous majeurs, l’événement national sur la gestion des risques industriels.

On se souvient et je le remercie chaleureusement, en mon nom et en celui des membres du conseil d’administration et au-delà tous les maires qu’il a aidé et accompagné. 

Alban Bruneau,
Président d’AMARIS
Vice-président de la communauté urbaine du Havre
Maire de Gonfreville-l’Orcher