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01/09/18

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Le programme

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4 OCTOBRE

14h-18h : Réunion d’échanges

La gouvernance des plates-formes : un outil de gestion des risques, de la sécurité et de la mise en protection des acteurs économiques.

Télécharger le déroulé des échanges

La gouvernance des plates-formes crée un cadre propice pour la mise en sécurité des acteurs économiques. Comme viendront l’illustrer des associations d’industriels, l’accompagnement proposé aux acteurs économiques, décliné individuellement ou collectivement, peut permettre de renforcer les liens entre les membres de la plate-forme, au-delà du cadre de la sécurité.
Lieu : Cité administrative – 165 Rue Garibaldi, 69003 Lyon. Plan d’accès

19h30 : Soirée-rencontre

Avec des décideurs locaux de la Vallée de la Chimie et d’autres territoires (Brest, Port Jérôme,  ZIP du Havre, etc.)


5 OCTOBRE

9h-12h30 – Visite de la Vallée de la Chimie

Pour découvrir le territoire, le PPRT et l’appel à projet Appel des 30 !
Départ : Métropole de Lyon – 20 rue du Lac, Lyon

Buffet

14h30-16h30 – Point d’étape sur la démarche de coopération territoriale

Accompagnement des entreprises en zones de risques : quel(s) rôle(s) pour les collectivités locales ?
Lieu : Métropole de Lyon – 20 rue du Lac, Lyon

La thématique
THÉMATIQUES GÉNÉRALES : Gouvernance de la sécurité et attractivité des territoires, accompagnement des entreprises riveraines

LE PPRT de la Vallée de la Chimie est unique par son ampleur. En effet, plus de
1 000 entreprises sont situées dans le périmètre du PPRT et doivent prendre des mesures pour protéger leurs salariés. Comment les accompagner ? Comment conjuguer enjeux de sécurité et dynamique économique ? Ici comme ailleurs, les collectivités s’interrogent sur leur rôle dans l’accompagnement des acteurs économiques à mettre en place et sur l’attractivité de leur territoire.

La dynamique à l’œuvre sur la plupart des plates-formes industrielles apparaît comme étant une ressource essentielle. Au Havre ou à Montoir-de-Bretagne, Dunkerque, Roussillon, la gouvernance de la sécurité a fait émerger des pistes de travail en matière d’information, de formation, de mesures de protection. Cette gouvernance constitue également une base pour aller plus loin, créer des synergies entre les acteurs et renforcer l’attractivité des territoires.

Les échanges entre les différents acteurs (industriels, associations d’industriels, les services de l’État et collectivités) permettront de saisir les opportunités rendues possibles par la gouvernance : de la recherche de solutions communes en matière de sécurité à la construction d’un véritable projet de territoire.

En s’appuyant sur leurs expériences, les représentants des associations des plates-formes de Montoir-de-Bretagne (APIM), Le Havre (SYNERZIP-LH), Port-Jérôme (AEPJR), Dunkerque (AG2PdK), nous présenteront les éléments qui permettent de construire un dialogue et de créer des synergies territoriales.

En présence de
Yves Blein (Député du Rhône et président d’AMARIS), Cédric Bourillet (Directeur
Général – DGPR) et des vice présidents de la Métropole de Lyon, Fouziya Bouzerda et Jean-Luc Da Passano, des représentants des associations des plates-formes de Montoir-de Bretagne (APIM), Le Havre (SYNERZIP-LH), Port-Jérôme (AEPJR), Dunkerque (AG2PDK), des représentants des collectivités : Caux-Vallée-de-Seine, Vallée de la Chimie, Brest, Gonfreville-l’Orcher, Salaise-sur-Sanne, etc.
S’inscrire
– Inscription gratuite

– Avant le 20 septembre

– Inscription à l’adresse suivante contact@amaris-villes.org
Si vous ne souhaitez pas participer à la totalité du programme, merci de nous préciser vos choix.

 


31/07/18

Équipements publics et PPRT

Rappel de la problématique
CONTEXTE – Dans les périmètres PPRT, les équipements publics sont nombreux et leurs fonctions sont très variées : stades, piscines, salles des fêtes, crèche, bâtiments techniques, déchetterie, stations d‘épuration, etc. Les équipements publics « cumulent » des caractéristiques qui ne facilitent  pas leur traitement dans le cadre des PPRT. En effet, ils accueillent de nombreux usagers et notamment des populations vulnérables. La nature des activités et des publics qui les fréquente est très diverse. Les usagers peuvent être réguliers ou non. Ces équipements sont généralement étroitement liés à la vie municipale et à leur quartier d’implantation. Enfin, il est souvent difficile de les déplacer pour des raisons foncières et financières.

LES PPRT – Des problèmes se posent non seulement dans les zones PPRT de mesures foncières mais aussi dans les zones de prescriptions de travaux. Avec l’ordonnance octobre 2015, la loi impose de mettre en œuvre des mesures pour protéger les salariés et les visiteurs, mais elle laisse le choix des actions à entreprendre. Il n’existe pas de cadre méthodologique. Jusqu’où les collectivités doivent-elles aller ?

8 équipements, 4 collectivités, 40 000 questions…
En partenariat avec les Métropoles de Lyon et Rouen, les villes de Salaise-sur-Sanne et de la Rochelle, le CEREMA, la Banque des territoires, la DGPR, AMARIS travaille sur cette question pour aboutir à outil d’aide à la décision à destination des collectivités. L’association a retenu le CEREMA pour étudier 8 équipements aux fonctions et aux publics différents. L’approche du CEREMA se fonde sur la gestion du patrimoine immobilier (GPI), à laquelle il a intégré les risques industriels. Cette approche permet de considérer l’état général du parc immobilier et de ses usages, au regard des différentes règlementations, afin d’en proposer une vision globale pour une gestion à court, moyen et long terme. Les enseignements tirés aboutiront à un outil généralisable à toutes les collectivités, à destination des élus et techniciens. Au-delà de réponses techniques, le guide méthodologique s’intéresse à d’autres aspects des équipements publics :

Des questions techniques : Comment arbitrer entre le financement de travaux de mises aux normes, la relocalisation ou la fermeture de l’équipement ? Par la suite, comment prioriser les travaux ? Comment arbitrer en cas de règlementations contradictoires ? Et simplement, par où commencer ?

Des questions juridiques : jusqu’où va la responsabilité du maire dans la mise en sécurité des visiteurs de l’équipement ? Quelles sont les responsabilités administratives ? A partir de quand peut-être engagée la responsabilité pénale de l’élu ?

Des questions financières : comment financer la mise aux normes des équipements publics exposés à des risques industriels et technologiques ? Vers quels dispositifs d’aide se tourner ? Dans quelle mesure est-il possible d’allier des rénovations destinées à la prévention des risques industriels avec une amélioration du bâti ?

Le cas pratique de la mairie de Feyzin. Quelle priorisation des mesures de mise en sécurité des personnes ?
Un jour de mariage, à la mairie de Feyzin. Alors que des invités sont réunis dans la salle commune en présence du maire, les sirènes d’alerte se déclenchent. Paniqués, les jeunes mariés et les invités tentent de sortir de la salle, dans un défilé de costumes fête et de chapeaux à fleurs. C’est en fait l’alerte du site Seveso riverain qui vient de se déclencher, signalant un accident. Le confinement serait la consigne à suivre dans ce cas, à condition bien sûr que les convives sachent où se diriger, et que les menuiseries soient suffisamment solides pour résister… Si la mise en sécurité des personnes passe par différentes mesures (mesures organisationnelles, réduction de la vulnérabilité), la question pour les élus demeure cependant : par où commencer ?

Différents facteurs font de la mairie un lieu stratégique en cas d’accident. C’est le point névralgique de la gestion de crise, il est donc fondamental que le maire puisse continuer à assurer son rôle en déclenchant le PCS de la commune, afin de piloter la crise et de faciliter le retour à la normale. C’est également un établissement recevant du public avec des pics de fréquentation lors des mariages.

A Feyzin, le pré-diagnostic réalisé par le CEREMA, via la méthode de gestion du patrimoine immobilier, a mis en lumière l’état de vulnérabilité du bâtiment, au regard des risques mais aussi de la réglementation énergétique. Parce qu’elle accueille quotidiennement des salariés, mais aussi un public externe en sa qualité d’ERP, la mairie doit être mise aux normes. Concernant les mesures de protection du bâti, le pré-diagnostic a fait apparaître que plusieurs types de travaux sur les vitres et les éléments non structurants (cloisons légères, suspensions, faux plafonds, etc. du bâtiment) peuvent être envisagés. Le renouvellement total des fenêtres, la solution la plus onéreuse, permettrait de répondre simultanément aux deux objectifs de performance du bâti et à la mise en sécurité des personnes.

La stratégie de la mairie peut alors consister à mettre en œuvre ces travaux en les étalant dans le temps, et en priorisant les interventions sur les espaces les plus critiques : les locaux de gestion de crise et les pièces occupées en permanence par des employés. Rénovés à l’occasion de travaux de maintenance, ces espaces pourront servir rapidement de locaux de confinement pour le personnel de la mairie. A l’occasion d’une rénovation énergétique lourde du bâtiment, des mesures pourront être prises afin d’augmenter peu à peu le nombre de salles de confinement, afin d’accueillir les visiteurs présents lors des mariages. Dans l’immédiat, l’élaboration d’un plan opérationnel de gestion de crise, accompagné d’exercices fréquents et réguliers sera la première étape de la stratégie de mise en sécurité des personnes.

Les élus n’ont pas encore arrêté leur choix, mais cet exemple illustre la possibilité de concilier des impératifs de sécurité des personnes avec des stratégies de valorisation du patrimoine bâti, créant des synergies inattendues.


31/07/18

GT AMARIS – Travaux PPRT

Pourquoi ce groupe de travail ? Pour qui ?

Pour se former, s’informer et échanger. Il est ouvert à tous les techniciens des collectivités membres d’AMARIS. N’hésitez à vous inscrire.

A l’ordre du jour

Le GT sera consacré aux dispositifs d’accompagnement des travaux imposés aux riverains. Nous avons invité le CEREMA et la Caisse des Dépôts pour échanger avec nous sur les aspects techniques de la mise en œuvre des travaux, sur les montages financiers et sur les questions de communication et de sensibilisation des habitants.

Contact et inscription

delphine.favre@amaris-villes.org / Tel. 01 40 41 42 12

Lieu et horaires

10h-16h30
22 rue Joubert, 75009 Paris
Arrêts de métro à proximité : Saint-Lazare, Havre Caumartin, Aubert / RER A et E, métro 3, 9, 12, 13, 14.


31/07/18

Juillet 2018

1

FRANCE 3 REGIONS, 23-07, S. CALLIER

Notre-Dame-de-Gravenchon (76) : la fumée noire de la raffinerie Exxon inquiète les riverains.

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2

FRANCE 3, 18-07, H.B.

Étang de Berre : des torchères trop fréquentes, la préfecture demande des explications.

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3

L’ECHO REPUBLICAIN, 18-07, F. FEUILLEUX

A Lucé, Total tente encore de vendre sa friche touchée par une pollution résiduelle.

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4

ACTU ENVIRONNEMENT, 17-07, L. RADISSON

Les industriels confrontés au challenge de la dépollution de leurs effluents aqueux.

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5

L’ESSOR ISÈRE, 13-07, D. BRIGNON, J. THIBERT, G. CORSAT

Chimie, un secteur qui explose.

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6

LE MONDE, 10-07, S. MANDARD

Rejets toxiques : dans le viseur du gouvernement, Sanofi met son usine à l’arrêt.

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7

FRANCE BLEU, 10-07, E. LEBASTARD

Usine Sanofi de Mourenx : pas de réouverture sans un accord de l’Etat.

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8

ACTU ENVIRONNEMENT, 05-07, F. ROUSSET

Six associations déposent un recours contre l’autorisation préfectorale de la raffinerie de Total à La Mède.

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9

MEDIACITES, 04-07, E.MOREAU

Carte exclusive : les sols pollués de Lyon et son agglomération.

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10

INERIS, JUILLET 2018

Rapport annuel 2017.

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30/07/18

Fiches expériences sur la ZIP du Havre

> La Fiche Identité ZIP du Havre pour comprendre le contexte

                                                                                                                                                                                                                                                                                      

> Fiche expériences – PMA-AE
Le Plan de Mise à l’Abri des Activités Économiques (PMA-
AE) est un document opérationnel qui définit les mesures immédiates pour protéger, toutes les personnes présentes dans le périmètre d’une entreprise, des conséquences d’un accident industriel.

> Fiche expériences – Dispositifs d’accompagnement
Sur la ZIP du Havre, l’accompagnement se décline, dans les zones rouges et bleues, en une série de rendez-vous collectifs et individuels. Les deux principaux pilotes de cet accompagnement sont les services de l’État et l’association SYNERZIP-LH.

> Fiche expériences – Gouvernance associative sur un périmètre élargi
Sur la ZIP du Havre, l’association SYNERZIP-LH a été créée pour porter la gouvernance collective de la sécurité, dans le cadre de l’application de la circulaire plates-formes.

    >Fiche expériences – Information préalable –
Pour
répondre à l’obligation légale d’informer les activités économiques situées en zones de prescription du PPRT, les services de l’État de Seine-Maritime ont travaillé sur une information individualisée des entreprises, qui fait le lien avec le dispositif d’accompagnement.

 

 


28/07/18

Le PARI de Jarrie

Rappel – Les PARI sont les Programmes d’Accompagnement sur les Risques Industriels. Lancés par le ministère de l’Écologie en 2013, ils visent à anticiper, sur plusieurs sites pilotes, les dispositifs d’accompagnement à mettre en place pour permettre aux propriétaires privés de réaliser les travaux prescrits par le PPRT, afin de construire une boîte à outils. Sept sites ont fait ou font encore l’objet d’un PARI : Bassens, Donges, Jarrie, Lanester, Lespinasse, Marseille, Roussillon.

L’implication des élus est fondamentale pour sensibiliser les habitants.

Soliha, l’opérateur logement a déployé une large campagne de communication sur les trois communes concernées : distribution d’affiches et de plaquettes dans les commerces et lieux publics, communiqués diffusés sur les sites internet des mairies et dans la presse locale, envoi de courriers ciblés auprès des copropriétaires identifiés, permanence tenues dans les salles municipales… autant de canaux utilisés pour diffuser largement l’information auprès des habitants. Résultat : la dynamique locale a rapidement pris, et les deux réunions publiques organisées ont chacune attiré une centaine de personnes. Les élus locaux s’impliquent également activement en rencontrant directement les riverains les plus réticents. En ce qui concerne les logements sociaux, l’accompagnement consiste en une sensibilisation des bailleurs, une aide à la prise de contact avec les diagnostiqueurs et les entreprises réalisant les travaux . Résultat : à un an de la date limite du dépôt des dossiers, près de la moitié des demandes ont été effectuées auprès de l’opérateur.

Anticipation et flexibilité : deux mots d’ordre à suivre à chaque étape de l’accompagnement

La phase opérationnelle dure 30 mois. Pour traiter les 672 logements sur un temps très limité, l’opérateur doit être particulièrement pro-actif, notamment en anticipant les points de blocage potentiels à chaque phase de l’accompagnement.

  • Concernant la réalisation des diagnostics, Soliha a facilité les démarches des habitants en sélectionnant une liste de diagnostiqueurs et en gérant la prise de rendez-vous (1 jour identifié par diagnostiqueur).

  • Des abandons de la procédure au moment de la réalisation des travaux, fréquents dans ce genre d’opérations, ont pu être évités par des relances téléphoniques, illustrant la nécessité de communiquer de manière permanente auprès des habitants. Les actions de communication ne doivent pas être seulement prévues au démarrage du dispositif. Il faut entretenir la dynamique pendant toute la durée de la phase opérationnelle. L’opérateur a, par exemple, récemment organisé des campagnes de porte-à-porte.

  • Bien que trois groupements d’entreprises aient été sélectionnés en amont pour réaliser les travaux, deux d’entre eux se sont finalement désistés. Après une nouvelle phase de démarchage des entreprises, l’opérateur s’est finalement tourné vers des entreprises multi-services, les plus adaptées pour réaliser les travaux liés à la prise en compte du risque toxique.

  • Le montage financier du PARI, qui prend en charge la totalité de travaux effectués, comporte cependant une tranche de 40% de crédits d’impôts. Anticipant certaines difficultés administratives des habitants, l’opérateur a réalisé un guide méthodologique d’aide à la déclaration d’impôt qu’il a communiqué à tous les ménages concernés.

  • Les copropriétés nécessitent un traitement particulier : au-delà de la sensibilisation des syndics, l’opérateur logement s’est impliqué en participant aux assemblées générales, où sont prises les décisions. Malgré tout, certains problèmes techniques subsistent, concernant par exemple l’installation de SAS de confinement dans les petites copropriétés.

La dynamique est bien lancée, mais connaît actuellement une phase de ralentissement. Il s’agit désormais de s’atteler à la question du délai de réponse des entreprises réalisant les travaux, alors que de nombreux dossiers ont été déposés. Par ailleurs, l’opérateur et les collectivités doivent sensibiliser les personnes qui se sentent les moins concernées. Autant de points d’attention à garder en tête pour permettre la poursuite de la démarche dans de bonnes conditions.


27/07/18

Accompagnement des travaux : quand l’État prend la main

Expérimentés sur 7 sites, les PARI ont permis de déployer un accompagnement individualisé, piloté par les services de l’État. A leur suite, des collectivités se saisissent de cette boîte à outils pour mettre en place leur propre dispositif. D’autres configurations sont possibles : les services de l’État peuvent initier des démarches, en soutien aux collectivités. 

 La DREAL Hauts-de-France a ainsi lancé un marché public pour retenir un prestataire. Le programme d’accompagnement sera dimensionné à l’échelle de la région. Il cible, en particulier, 7 PPRT représentant un potentiel de 419 logements. L’intérêt est ici de mutualiser un accompagnement qu’il peut être lourd pour les collectivités de déployer pour quelques logements uniquement : 3 des PPRT ciblés concernent moins de 20 logements. Alors que les 7 PPRT ont été approuvés entre 2011 et 2014, il s’agit peut être d’accélérer la mise en œuvre…

Le travail d’assistance et d’aide à la décision aux habitants sera classique pour ce genre d’opération. Le prestataire retenu devra accompagner les riverains dans l’information, la réalisation d’un diagnostic logement, l’assistance au montage des dossiers et le suivi de la réalisation des travaux.

La mobilisation des collectivités restent nécessaire pour créer les conditions favorables. Sur ce point, les retours d’expériences des PARI ont souligné la nécessité d’une implication forte des élus dans la sensibilisation des habitants et la diffusion de l’information. Le marché public sera lancé à l’automne. Affaire à suivre…


29/06/18

Collectivités, PPRT et entreprises

Cette démarche consiste à renforcer les échanges via un cycle de rencontres et de visites de terrain. Le travail a commencé le 20 octobre lors d’une rencontre où les collectivités ont pu faire état, en présence de la DGPR, d’une représentante de l‘UIC et de l’association Synerzip-LH, de leurs situations, des actions déjà entreprises, des freins repérés, etc. Un groupe de travail dédié a été constitué : il se réunit chaque trimestre pour approfondir certaines pistes de travail, orienter la démarche et la production de documents.

La seconde étape s’est déroulée en janvier au Havre. Cette visite de terrain a été consacrée à l’approfondissement du rôle des acteurs de la zone industrialo-portuaire et à la mise en œuvre des plans de mise à l’abri (PMA-AE). Les représentants des Métropoles de Lyon, Brest, Rouen, ainsi que de Dainville, Salaise-sur-Sanne ou Caux-Vallée-de-Seine ont pu rencontrer des acteurs locaux particulièrement actifs en matière d’accompagnement des entreprises impactées par les PPRT : CODAH, Gonfreville-l’Orcher, SYNERZIP-LH, CCI Seine-Estuaire, GPMH, services de l’État. Après une « immersion » au sein d’une réunion d’information pour les entreprises situées en zones bleues du PPRT et une visite de la ZIP, les échanges ont plus particulièrement porté sur les spécificités du PPRT havrais (les PMA-AE) et la dynamique locale impulsée par les acteurs.

Les fiches expériences

Parmi les documents produits dans le cadre de cette démarche, ce sont les fiches expériences qui rendront compte, de façon synthétique, des bonnes pratiques développées dans les territoires. Ces fiches, actuellement en cours de production, prendront la forme de documents opérationnels et seront publiées régulièrement sur notre site internet.

Les fiches expériences sont classées en 5 catégories :
1. Mesures de protection
2. Information-sensibilisation
3. Accompagnement
4. Gouvernance
5. Coordination de la gestion de crise

Prochaine étape en octobre

Nous poursuivrons ce travail, au cours des prochains mois, avec les collectivités, services de l’État et associations d’industriels. C’est dans ce cadre que nous organisons un nouveau temps d’échanges collectif, qui prendra la forme d’une visite de terrain de la Vallée de la Chimie, les 4 et 5 octobre 2018. Au cours de deux journées d’échanges et visites, nous aurons l’occasion d’approfondir collectivement le fonctionnement de la Vallée de la Chimie, sous le prisme particulier de la gouvernance de la sécurité. Pourquoi et comment instaurer une gouvernance de la sécurité ? Comment faire de la gouvernance de la sécurité un levier d’attractivité pour le territoire ? Les associations d’industriels de différentes plates-formes (Le Havre, Montoir de Bretagne, Dunkerque) viendront partager leur expérience. Nous réfléchirons ainsi aux liens que la gouvernance permet de créer, entre les entreprises d’un territoire, mais aussi entre les entreprises et le territoire.

Pour ne pas manquer ce nouveau moment fort du projet, nous vous invitons à vous inscrire avant le 20 septembre 2018 par mail à contact@amaris-villes.org. Télécharger le programme


29/06/18

PPRT de la Vallée de la Chimie

SECURENO’V : la démarche d’accompagnement des habitants
La Métropole de Lyon a lancé au printemps 2018 le programme Secureno’v, destiné à accompagner les riverains dans la mise en œuvre des mesures de protection sur leur logement. C’est une démarche désormais devenue presque classique pour les collectivités. Ainsi la Métropole a retenu un prestataire (cabinet SOLiHA) pour fournir un appui aux habitants à chaque étape de la procédure : la réalisation du diagnostic, la consultation des artisans et le dépôt des dossiers de financement.

Ce qui est moins classique dans ce PPRT, c’est le nombre de logements situés en zone de prescriptions (5 400) à traiter dans un laps de temps inscrit dans la loi (8 ans après l’approbation du PPRT).

5400 logements… 8 ans… un calendrier difficile à respecter. Afin de tenir la cadence et d’éviter les dérives, la démarche est conçue pour que le traitement d’un logement ne s’étale pas au-delà d’une année. A partir du moment où un habitant signe un bon d’engagement, il sera accompagné, pendant un an, de A à Z pour effectuer les démarches et bénéficiera d’un financement à 100% des travaux. Le restant à charge de 10% est, en effet, financé par les collectivités et les industriels.

Pour garantir la bonne conduite de cette procédure à l’ampleur inégalée, la Métropole a préparé le terrain et anticipé certains des blocages rencontrés dans des opérations similaires, et tout particulièrement :  
– l’avance du crédit d’impôt qui peut faire l’objet d’un accompagnement.
– la mobilisation des artisans, et le cas échéant, leur formation, qui a déjà commencé. Deux réunions de sensibilisation ont été organisées. Elles étaient animées par les services de l’État, le CEREMA et l’INERIS.

PPRT et acteurs économiques
Le 13 juin dernier, le Préfet de Région a également désigné l’accompagnement des entreprises impactées comme étant un chantier prioritaire. Environ 1 000 entreprises sont concernées. Le coup d’envoi sera donné à l’automne 2018 : le Préfet informera chaque responsable d’activité par courrier de sa situation. Si les responsables d’activités économiques ne sont plus soumis à des obligations de travaux par le PPRT, ils doivent néanmoins prendre des mesures pour assurer la sécurité des personnes.

Cette information de l’État sera complétée un dispositif d’accompagnement piloté par la Métropole dans le cadre de la mise en œuvre du Pacte Métropolitain d’innovation. Il sera décliné selon 3 volets :
> Information/sensibilisation
> Accompagnement individualisé
> Échange de bonnes pratiques (notre démarche nationale de partage d’expériences)
Ce dispositif vise à sensibiliser les acteurs économiques, les aider à mettre en œuvre des actions concrètes (diagnostics de vulnérabilité, information des salariés, plan de mise à l’abri) et valoriser ces bonnes pratiques.

5 400 logements + 1 000 entreprises = 🙄 Comment leur délivrer une information personnalisée ?
Pour communiquer sur les PPRT auprès des habitants et des acteurs économiques concernés, il paraît indispensable de leur fournir des cartes afin qu’ils situent leur bien dans le zonage réglementaire. Mais comment informer tous les riverains (5 400 + 1000) concernés en leur fournissant des cartes personnalisées ?
La DDT a développé un outil de cartographie dynamique, permettant aux riverains de situer leur bien dans les zonages précis. Ces derniers peuvent se localiser à partir de leur adresse ou de la référence cadastrale. En fonction de l’adresse renseignée, la carte de zonage apparait, ainsi qu’un descriptif des mesures à prendre.

 


28/06/18

Mai – Juin 2018

1

L’ANTENNE, 27-06, V. ROGE

Port de Rouen : près de 300 millions d’euros d’investissements à venir.

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2

LES ECHOS, 26-06, A. PIFFARETTI

Colère après le maintien d’activités dangereuses sur Ris-Orangis et Grigny.

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3

TV5 MONDE, 22-06, J. PAVESI

Quinze ans après la fermeture de Metalleurop, l’impossible dépollution des sols.

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4

LYON POLE IMMO, 22-06, S. FARCHET

PPRT de la Vallée de la Chimie : une réunion s’est tenue le 13 juin à la Préfecture de Lyon.

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5

LE POINT, 07-06

Explosion dans une usine classée SEVESO dans l’Yonne : trois blessés.

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6

LE MONDE, 01-06, S. MANDARD

A Lacq, un demi siècle de pollutions cachées.

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7

LE MONDE, 29-05, W. AUDUREAU, M. TUAL

Le gouvernement abandonne l’application d’alerte attentat SAIP.

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8

Le Monde, 28-05, S.MANDARD

La pollution industrielle imprègne les habitants de Fos-sur-Mer.

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9

CGEDD, 23-05, D. DELCOUR, S. SIMONE

L’utilisation des sanctions administratives dans le domaine des installations classées.

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10

LE REVEIL NORMAND, 02-05, V. COUVRET

PPRT du Merlerault : tous les co-financeurs n’ont pas encore accepté de financer les 10% résiduels.

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